5 Mars 1921
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On a noirci bien du papier au sujet des films alle- mands depuis l'armistice. Chacun a émis son opinion, Mais personne n'a jamais envisagé la solution qui semble aujourd’hui mettre fin à toutes les controverses.
À mon sens, c’est à Londres qu’il faut aller s’éclai- ter. Les Allemands continuent à se montrer d’une absolue mauvaise foi. Ils refusent d’admettre leurs res- ponsabilités et de payer les frais de la guerre la plus dévastatrice du monde qu'ils ont déchaînée.
Leur politique n’a pas varié. À l’intérieur, ils dres- sent contre la France l'opinion publique, par une cam- Pagne ardente dans laquelle ils donnent libre cours à leur humeur belliqueuse. A Londres, par des ruses et des tergiversations, leurs délégués essaient de gagner du temps ou de provoquer un incident qui leur sera favorable. Mais, cette fois, le bloc des Alliés est dure- ment cimenté. Ils ne l’entameront pas. L'heure des décisions approche rapidement.
Sans anticiper sur les événements, supposons que Les délégués à la Conférence de Londres n'acceptent Pas nos propositions. L’ultimatum est aujourd’hui posé. Si nous nous trouvons lundi prochain dans la pénible obligation d'appliquer les sanctions prévues, dans quelle Situation nous trouverons-nous vis-à-vis de l'Allemagne.
Il semble, à première vue, que les transactions com- Merciales ne seront pas interrompues. L'article Il:
les alliés demanderont à leurs Parlements res- Pectifs les pouvoirs nécessaires pour obtenir de
leurs ressortissants qu'ils paient à leurs différents gouvernements une certaine proportion de tous les paiements dus à l'Allemagne sur des marchandises allemandes, cette proportion devant être retenue dans les pays au compte des réparations. Cela s'applique aux marchandises allemandes achetées dans ces pays ou dans tous les pays alliés,
permet, au contraire, de penser qu'on les intensifera, afin d’activer l’amortissement de nos créances. Serait-ce de bonne politique toutetois, en semblable moment, d’assimiler le film à une quelconque marchandise ?
Souvenons-nous qu’iln’existe aucun moyen d'expres- sion de la pensée plus puissant que le film cinémato- graphique. I constitue un admirable agent de propa- gande dont les Allemands ont reconnu depuis longtemps l'influence sur les peuples. Ne serait-ce pas commettre une faute grave que de leur livrer nos écrans, alors qu'ils s’ingénient de toutes les manières à nous montrer que, vaincus, ils n’ont pas encore désarmé.
Personnellement, je crois qu’il convient d'attendre, tout au moins la réponse définitive de l'Allemagne, pour se prononcer.
Ce ne sera pas long. Lundi, nous, saurons si cette orgueilleuse nation s'incline devant les justes volontés des Alliés. La réponse du docteur Simons nous aidera à fixer notre ligne de conduite. Jusqu'à ce moment-là, je pense qu'il est bon de continuer, en ce qui concerne uniquement les films cinématographiques, à rester sur une prudente réserve.
Charles Le FRAPER.
6. LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
Quelques mots sur...
Notre faiblesse, car nous nous Sommes, jusqu’à présent, montrés faibles, vient non seulement de la dispersion de nos efforts, de notre perpétuelle manie de couper du fil en quatre et de considérer, chacun, notre intérêt particulier, mais surtout de notre détestable habitude de ne jamais prendre au sérieux les diverses brimades qui nous furent, comme les taxes, infligées par paliers T
Voyez ce qui se passe actuellement pour le plan de défense et d'action qu'on a, très hâtivement, dessiné et que des hommes énergiques entendent, si imparfait qu'il soit, mener jusqu’au bout.
Après de longues études, on a mis debout un projet, dit projet Bokanowski, qui, s’il était adopté dans sa forme actuelle, marqueraïit une étape favorable dans la marche de nos affaires. Parce que,quelques-uns, dont je fais partie, ont dit que dans son ensemble, la loi soumise à la discus- sion des deux Chambres ne donnait pas à la petite exploitation tout ce qu’elle était en droit d’espé- rer ; parce que j'ai écrit qu'il fallait bien tirer de cette première tentative toutes les imperfections qu’elle entraîne afin de revenir à la charge, après la décision des parlementaires voilà que les Direc- teurs de banlieue prennent le mors aux dents et qu'ils exigent l'insertion dans le texte, qui sera très prochainement discuté, je l'espère, d’une formule excellente mais qui me paraît capable d'entraîner l'échec total de l'affaire mise si diffi- cilement sur pied.
Je veux dire à nos amis de banlieue combien je déplore cet excès d’exigences pour le moment. Un vieux proverbe affirme que «qui veut trop prouver ne prouve rien ». Transformons-le et nous aurons la variante: « Qui veut trop obtenir n'obtient rien ».
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Au moment, en effet, où nous essayons de remonter un courant d'opinion qui a entraîné le monde parlementaire à croire, comme la foule, que le cinéma est une sorte de filon d’or inépuisa ble, on prétend, au lieu d’endiguer d’abord le gros du flot, arrêter net ses débordements.
C'est une déplorable tactique.
Nous savons bien, nous connaissons, d’une ma nière très précise, le volume énorme du torrent qui menace de nous submerger.
Procéder par étapes pour construire les murs inébranlables entre lesquels nous le tiendron* prisonnier, telle est la besogne urgente et intelli- gente qui réclame notre labeur quotidien. Mettre les maçons à l'ouvrage sans avoir pris l’'élémen” taire précaution de diminuer la force des eaux, me paraît inutile et dangereux.
Nous n'avons pas une faute à commettre et repousser à présent qu’il est prêt, même avec 5€Ÿ lacunes, un projet de loi qui doït nous apporter l'amélioration de nos misères et le salut définitif à bref délai serait de la dernière sottise…. pour n° pas dire plus.
J. TACHAIN.
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En marge de l'écran
La revanche du ciné. -- L'a-t-on assez traité de voleur, de mendiant, d'art inférieur, ce pauvre cinéma qui, au dire de tant de gens, ne vit que de laissés pour compte de librairie, de démarquages, sans arriver à créer une émotion qui lui soit per- sonnelle!
Aujourd’hui, un théâtre, et quel théâtre, l'Opéra- Comique, ne craint pas d'emprunter au parent pauvre un de ses sujets les plus remarquables : Forfaiture.
Deux librettistes et non des moindres, un com- positeur de tout premier ordre, un décorateur notoire, des artistes remarquables, tout cela pour aboutir à quoi : à une œuvre plate, incolore, sans aucun relief.
Ce Forfaiture qui au cinéma est une œuvre défi- nitive tant tout est à sa place et a été l’objet de minutieuses mises au point, où chaque objet a sa raison d’être et concourt à créer l'ambiance, la vérité, où chaque artiste évolue normalement, où la lumière et l'ombre jouent un rôle prépondérant, qu’est-il donc devenu sur notre scène lyrique? Un pastiche médiocrel ee
Quelle désillusion! Mais aussi pourquoi avoir choisi une telle œuvre? Question publicité? Là, jenv'incline. Question artistique? Là,jem'insurge.
Forfaiture au théâtre apparaît comme une œuvre quelconque parce que le théâtre est la vie en raccourci, tandis que le ciné c’est la vie dans toute son ampleur et sa vérité. Au théâtre tout est faux, depuis le débit des acteurs jusqu’au plus petit décor ; au cinéma la nature, la vie elle-même participent à l'action.
Quels effets déplorables que ceux produits par la foule, les jurés, le président, chantant telle phrase mélodique. On sourit quand le président ordonne à l'accusé : Parlez! et que l'artiste chante. Et le téléphonel... et tant d’autres erreurs.
Si De Mile a su tirer parti de son sujet à force de goût, de recherches, de précision dans le détail,
au point que l’on suit à l'écran, minute par mi- nute, le drame d'amour imaginé par l’auteur; $! l'on voit souffrir, penser, les pauvres être ballottés par la passion, et que la précision aiguë d'un premier plan dissèque la psychologie d'un per sonnage ; à l'Opéra-Comique tout est noyé, effacé, écrasé par une monotonie désespérante due at décor.
Vous me direz, il y a les jumelles qui, en rap” -prochant les distances, permettent de se rendre compte des expressions de physionomie des per” sonnages! C’est peu et cela ne vaut pas le moindre gros plan de l'écran où l'on voit l'effroi, la joie l'espoir, la lutte, se manifester avec la plus grande puissance de vérité. Voyez Fannie Ward à l'écral; regardez ses yeux suppliants ou fiers, ces yeux parlent à nos yeux.
Voyez le grand Hayakawa et son sourire pro’ fondément énigmatique, c’est toute l’âme du Japon chevaleresque mais ayant conservé un peu de la cruauté du Céleste d'autrefois.
Vanni Marcoux est un grand et probe artiste, mais il ne peut nous émouvoir, même en vestoh? autant que le japonais aux gestes de félin. L
La voilà bien la revanche du ciné, art de vérité et de précision, ayant ses lois, ses qualités, et exigeant des metteurs en scène des dons spéciaux tout autres que ceux des metteurs en scène de théâtre. Je dirai plus : au théâtre il faut du goût, au ciné il faut du génie, car le metteur en scène cinématographique est le véritable Dieu de sof œuvre à qui il insuffle la vie. C'est lui qui vit dans chacun des personnages, c'est lui qui anime le décor en donnant à chaque chose, paysage, objet; geste, sa réelle valeur; c'est lui enfin qui est maître de la minute émotive qu'il crée et avet laquelle il jongle au gré de sa fantaisie.
Comme je comprends Fannie Ward qui, de pas sage à Paris le jour de la première de Forfaituré a l'Opéra-Comique, refusa d'y assister. Quelle dé: sillusion si elle eut vu cette pauvre petite cho8£ opéra comique... comique oui. et combien triste!
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LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 13
Contre les Taxes
Le Syndicat du Nord et du Pas-de-Calais nous prie de publier la lettre suivante qu'il adresse aux parlementaires des régions dévastées :
Lille, le 10 février 1921. Monsieur...
Nous avons l'honneur de vous faire l'exposé de la situation de l’industrie cinématographique dans nos régions dévastées par la guerre.
Les taxes diverses dont nous souffrons actuelle- ment menacent de la ruiner. Enumérons :
Des taxes ayant été votées au parlement avec progression : 7 _ 1° Taxes d'Etat perçues mensuellement comme Suit :
10 % jusqu’à la somme de 15.000 francs.
15 % au-dessous de 50.000 francs.
95 % au-dessus de 50.000 francs.
X La taxe des pauvres qui prend 10 %:
% Une taxe municipale supplémentaire a été votée, qui peut atteindre 50 % de la taxe d'Etat.
% A ces taxes viennent s'ajouter un prélève- ment de 2 à 10 % pour les droits d'auteurs suivant l'importance des établissements. Ce qui nous impose :
De 1 à 15.000 francs.
D PO A ne NS ONE OPA Panv Les ne DUAL EAU Municipalité "0m nr 5 % Auteurs (moyen). : : -: : 5 % Totale nr o0s De 15 000 à 50.000 francs.
Etat a APR 15 % Pauvres UC MORT Municipalité 1,5 % Auteurs (moyen). » % Total LAN ST os
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14 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
Après 50.000 fr. les charges augmentent, mais il n'existe pas d'établissements des régions dévastées qui atteignent ces chiffres.
Il n’y a guère que les établissements des grandes villes ou de la capitale. Ces détails étaient utiles à énumérer pour qu'on sache à quels moyens extrê- mes on est arrivé pour étrangleruneindustrie qui ale droit de vivre et de prendre sa place au soleil. J'oserais même ajouter que nos élus ont le devoir de défendre le cinématographe qui est une inven- tion française; et, à ce titre, elle doit être favo- risée. On ne doit pas considérer cette belle invention comme un spectacle de foire ni de ménagerie, mais bien comme le théâtre de l’ave- nir, le seul, le vrai théâtre du peuple. Quoique le cinéma soit amusant, il est aussi instructif. Dans les coins les plus reculés des campagnes, n’a-t-il pas fait connaître les sites et les mœurs des cinq parties du monde. Nous devons, nous citoyens Français, le soutenir de toutes nos forces car la production des films devrait être française parce que la majeure partie des films français sont de grande moralité, et nous ne serions plus tenus de recourir à certains films étrangers qui ne sont pas du tout en rapport avec nos mœurs.
Soutenons le film français, le film moral et édu- cateur. À ces titres, nous demandons d'être traité sur un pied d’ égalité avéc le théâtre.
Faut-il dénombrer quels sont ceux qui vivent de cette belle industrie, jadis si prospère, qui fait appel pour ses grandes usines à des milliers d'ou- vriers appartenant à tous les corps de métier.
Ajoutons à cela, les artistes, auteurs, régisseurs, metteurs en scène, décoratcurs, etc.
Dans les salles :les chefs d'orchestre, musiciens,
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des numéros de music-hall, opérateurs, mécani- ciens, électriciens, comptables, caissiers, contrô- leurs, ouvreuses. Tout ce monde vit de nos salles de spectacles cinématographiques.
Et nous pouvons encore ajouter de nombreux journaux corporatifs qui occupent un important personnel.
Et c’est cette branche que l’on frappe d'impôts impossibles à supporter qui nous conduisent à Ja fermeture.
Que reproche-t-on à la projection de cinè? Serait-
ce notre désintéressement patriotique. Est-ce pouf
nous remercier d'avoir prêté à la propagande nationale notre écran à toutes les occasions ?
Ne contribuons-nous pas au relèvement moral de la race? Faites une énquête et vous vou rendrez compte que dans un pays où le cinéma n'existe pas, l'alcoolisme règne en maître.
De nombreux députés et sénateurs du dépar” tement de la Seine ont assuré leur sympathie at Syndicat des Directeurs de Cinémas; je puis dire même presque la totalité nous ont promis leur concours le plus dévoué. Mais alors, que doit- on penser pour les régions dévastées, où, pendant toute la durée de la guerre, aucune salle de spec tacle n’a pu ouvrir au public. Ces salles ont servi au contraire pour le logement des troupes enne” mies, ont été pillées, volées de tout leur matériel, ont servi d’écuries, de magasins, de garage d'automobiles, en partie abimées, démolies. N'est ce pas le devoir des parlementaires de nos régions de se joindre à leurs collègues de la Seine pour obtenir un peu plus de justice et un peu d'amélio- ration au régime des Taxes auxquels nous somimc$ soumis ?
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LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 19
| Aux prix d'efforts inouïs et grâce à l'esprit d’ini- tiative des hommes de nos départements du Nord, nous avons pu relever nos salles en ruines. Mais pour cela, il a fallu le concours de financiers : ét comment arriverons-nous à nous acquitter envers ceux qui ont bien voulu nous ‘aider, Comment tiendrons-nous nos engagements si nous Sommes, une fois de plus, ruinès ne
Mais si l'Etat, les Municipalités, le Bureau de bienfaisance et les droits d'auteurs nous soutirent de 35 à 40 0/0 de nos recettes, il est impossible de tenir. Le Syndicat des directeurs de spectacle du Nord et du Pas-de-Calais proteste énergiquement auprès de ses représentants au Parlement pour Que des lois plus justes viennent régir les spec- tacles Français. Nous demandons, en outre, que Messieurs les Députés et Sénateurs des régions dévastées nous fassent obtenir un régime spécial; qu'un. compte de doit et avoir soit institué dans lequel on tiendra compte des sommes qui de- Yraicnt être perçues et de ce qui est dû. Que la taxe d'Etat soit égale à celle imposée aux théâtres. La suppression par amendement de la taxe muni- Cipale, la suppression de la taxe des pauvres. En somme, un peu plus de justice.
Dr TIEURS
Nous vous demandons d'étudier la situation des petits établissements dont de nombreux se verraient dans l'obligation de fermer leurs portes, si on n'apportait pas un amendement à la loi. I est utile pour attacher le paysan à la terre qu’il puisse avoir les distractions modernes. C'est pourquoi les petits établissements ne faisant pas une recette mensuelle suffisante doivent être exonérés totalement de toute taxe.
Comme moyen d'action notre fédération natio- nale a décidé.de passer en projection dans chaque salle de spectacle les représentants de chaque arrondissement qui se seront déclarés les défen- seurs des intérêts de notre publie, qui est en majeure partie composé du «pauvre peuple » mais qui est taxé d’une façon arbitraire dépassant de beaucoup la taxe deluxe.
Veuillez agréer, Monsieur le. . . de notre haute considération.
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Pour le Président du Syndicat des Directeurs de Cinémas et Spectacles divers du Nord, du Pas-de- Calais et Régions Dévastées.
Le Secrétaire,
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ons nom 7 CAPITAINE FRACASSE. : À | |
Succès en Perspective
k Fraçasse
le du célèbre Roman de (
Gautier
En g Vies — Photos | d d
k 8 AVRIL 1921
et jamais Capitan Espagnol n'eut mine plus
superbement arrogante..…….
22 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
A propos du & RÊVE »
DU LIVRE A L'ÉCRAN par ALBERT URWILLER
ce
Lola, dont l'œuvre fit tant de bruit pour des raisons qui n'étaient pas toujours purement litté- raires, fut tout le contraire d'un artiste — et les artistes, même ceux-là qui partageaient ses opinions politiques et qui se réclamaient de la même école, à une époque où il y avait encore des
écoles, ne l'aimaient guère — mais, encore que je.
l’aie quelque peu conspué au temps de ma folle jeunesse, je le tiens pour fort honnête homme. Ses livres, tous ses livres — et Dieu sait s’il y en a et s'ils sont gros ! — sont rangés en bonne place dans ma bibliothèque et il m'arrive d'en lire par-ci par-là quelques pages. Parmi ceux-là de nos contemporains qui le vantèrent le plus, combien pourraient, sans mentir, en dire autant ? Sans doute Balzac, autrement profond et qui le
dépasse de toute sa hauteur de géant, et le déli-
cieux Champfleury, de Laon, à peu près ignoré malheureusement de la génération actuelle, avec une vision plus aiguë, une psychologie plus péné- trante et, dans le style, un agrément qu'il n’a point, ont laissé de la Société du dix-neuvième siècle des peintures d'une justesse et d'un attrait supérieurs. Mais Zola était un sincère et un labo- rieux et si ses romans sentent l'effort c'est à mon avis une raison au moins, et la meilleure sinon:la seule, de ne pas les dédaigner tout à fait.
Zola est un primaire que le bric-ä-brac de la science moderne enthousiasme. Il donne dans tous les panneaux €t sa mentalité, quoique aux antipodes de celle-ci, est tout à fait semblable à la mentalité d’une vieille dévote de lointaine sous-préfecture. À cause de cela Daudet, Anatole France, Rémy de Gourmont et les Goncourt aussi Sans doute l'ont secrètement méprisé. Je crois savoir qu'il dégoûte encore l'intelligence parfaite de Courteline ; et pour Léon Daudet
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qui l’a bien connu et qui l’a observé en clinieieñ on sait le portrait qu'il en a brossé dans la manière qui lui est propre!
Etait-il done bien opportun que le Film d'Art mit Le Rêve à l'écran ?
Je tiens à dire tout de suite que cette idée ne me choque pas. Bien au contraire, je souhaite à M. J: de Baroncelli le franc succès qu'avec la collabora” tion des interprètes qu'il a choisis il ne manquer pas de remporter auprès du grand public comme il l’a remporté dans sa présentation à la Critique: C'est que dans l'œuvre de Zola, Le Réve fait véris tablement tache, si j'ose écrire — mais n'est-ce pas là le mot juste ?
Cette histoire sans complications, toute simple et toute pure, a le charme frais d'une giroflée accrochée aux tristes pierres d'un mur affreux d'hôpital ou de prison. Que Zola qui a si bien décrit ce mur avec ses lèpres et ses relents, et aussi hélas ce qu'on dépose à son pied en bravant la «peine d'amende», ait vu la fleur et l'ai chantée; c'est donc qu'un jour il a levé ses yeux de myope vers le ciel? À cause d’un tel geste, si surprenant chez le père des Rougon-Macquart, qu'il lui soit beaucoup pardonné !
Je sais bien que même dans Le Rêve 1 Fa Lola » et que le caractère de l’évêque tel qu'il l'a construit dénote une ignorance absolue de l'ame chrétienne... Mais Zola qui croyait dur comme à l'Hérédité croyait-il à l'âme ? J'en doute; et ceci explique cela.
D'ailleurs une si grave faute qui apparaît comme capitale à la lecture critique du roman échapper sûrement au spectacle cinématographique.
L'esprit tout occupé du défilé des belles images comme échappées d'un vieux missel, ému par la touchante simplicité d'Andrée Brabant, la gràce mélancolique de Mme Delvair et conquis par Je jeu puissant de l’incomparable Signoret, le specta” teur ne pensera qu'à admirer et ne saura rien qu'applaudir.
Tant il eét vrai que le Cinématographe et Ja Littérature, si le premier est à un certain point tributaire de l’autre et s'ils se complètent quelque” fois, tout de même cela fait deux.:.
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Trogramme cu 22 , April 1921
LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
Avertissement RSS CE
Mile Marguerite Volf, médium chargé par son ide d'annoncer la prochaine Réincarnation du hrist en France, a donné vingt conférences 8ra ites à la Société de Géographie, 18%, boulevard int-Germain. Elle a fait le récit de visions quo- diennes qui ont débuté en février 1920, sans que en l'y ait préparée, ni ambiance, ni pratiques ligieuses, ni voyages, ni études psychiques.
Au cours de ces conférences, elle a dépeint les hases d’une médiummité complexe, mystique, rophétique,scientifique, symbolique et cryptom- ésique, qui lui est expliquée par son guide, depuis 7 août.
Mile Volf ne s'intitule pas vedette de spiritisme, lle obéit à des Ordres formels.
Le Christ rénovera la Terre par le psychisme éligieux, ainsi qu'Il l'a fait déjà pour 125 planètes, aintenant spiritualisées. Vibration souveraine, itiale et créatrice, Dieu purifie progressivement ès humanités diverses de l'Univers par les fluides.
Si le passé métapsychique de Mlle Volf est essuscité dans ses troisième et quatrième cause- ies, c'est pour convaincre de la puissance des lectricités insoupçonnées de l'Astral. Actuelle- nent, elle accomplit sa 373° mission.
On est prié de lire attentivement son exposé, 1 est assez évocateur pour qu'elle n’y ait rien ljouté. Elle laisse toute liberté de corser certaines cènes, si on le juge nécessaire.
Les seuls détails qu’elle ait omis concernant Vénus, sont les suivants. Cette planète a la spécia- lité de peindre de rose saumon Ja plupart des Églises; beaucoup d’entre elles ont une façade très bariolée. Style sans particularités, voûtes élevées, fenêtres arrondies. ‘
. Les expressions ci-après: « air fait de roses, jar- dins d'espace, atmosphères fleuries », signifient Que l'atmosphère Vénusienne, au lieu d’être bleue Comme la nôtre, est fleurie et ressemble, en di- Verses régions, à des parterres enchantés.
M. Vorr.
4 Tous droits de traduction et de reproduction interdits pour tous Pays: ; ee. . Société de Géographie 184, BOULEVARD SAINT-GERMAIN œ—e
Dimanche soir, 23 janvier 1921, à 9 h. précises.
Conférence par Mile Marguerite Voli
Mes Vies antérieures. Service métapsychique sur Vénus et sur la planète des Diamants, _situéc derrière Neptune. LL 11 2]
Mesdames, Messieurs,
Laissez-moi formuler une incantation qui éveil- era vos souvenirs. Puissent mes vies antérieures rendre aux vôtres le jour, après la nuit profondel
Mémoire! Sois docile, mais ne livre, des siècles révolus, que les instants dorés, afin qu’ils soient des phares aux heures lourdes du présent.
Rappelez-vous, n08 rêves ne sont point caprices impénitents ; disciplinés, certains d'entre eux se déroulent invariablement dans le même cadre; les acteurs et les circonstances ne varient non plus jamais! Parfois, tirés brusquement du sommeil, vous dites : « C'est singulier, il me semble avoir déjà parcouru cette région et rencontré ces gensT» Vous essayez de reconstituer : néant.
Dieu, en nous fermant la porte du passé, nous éclaire l'avenir! Si nous nous souvenions, nous ne serions plus que regrets, appréhension OÙ va- nité! Sa bonté nous soutient d'espoir!
Vivant avec une mère malade, je n'ai guère quitté la maison familiale et me consolais de cette per- manence, par les rêves, calqués les uns sur les autres, et divers, cependant. Au matin, je les contais, enthousiasmée, à cause des paysages ; CCS nuits-là, ma mère m'entendait gémir et m'agiter. L'impression dominante était l'obligation de m'iso- ler, de ruser, d'échapper à des fauves, à des pour- suites!
Malgré cette oppression inquiète, j'écrivais les lignes suivantes sur mon cahier de visions, en mars 1920.
« Je me rappelle les promenades enchantées
.
. de mes rêves, les « Versailles » forestiers, dont
"ordonnance etles ramures imitaient des colonnes et des peluches; le ciel pervenche et la paix sou- veraine qui allégeait mon cœur, les grottes pro- fondes où s'égaraient les téméraires et oùje n'avais point peur, sure de regagner l'entrée. Grottes par- courues tant de fois et où chantait la symphonie du bonheur prêté par le sommeil, immémoriale Croix-Rouge des humains! »
Dans une causerie faite chez Pleyel, le 19 décem- bre dernier, je disais : « Vénus s'enorgucillit d’ad- mirables spécimens humains, de carnation nacrée, de cieux étincelants qui divinisent la nature et l'œuvre de l’homme, d’atmosphères fleuries, d’ar- chitectures grandioses, de carrières d'agates roses et bleues, translucides et chatoyantes, d'une végé- tation somptueuse comme de vieux Beauvais, des brocarts de Lyon,des cuirs de Cordoue, de vallées paradisiaques, de grottes en labyrinthes et de paons colossaux, ocellés d'opale claire. Vénus est exempte de brume. Sphère de beauté, elle est comprise dans les planètes définitivement assai- nies par l'application scientifique des électricités éparses. Elle est soumise depuis deux siècles ; ses fluides ont la couleur des pervenches ».. Ete
Ce résumé sera le titre du film Vénusien que j'essaierai d'animer de la vie lyrique de cet Eden.
Aux sceptiques, je lis ceci, daté du 16 août 1920 : « Eté rue de l'Amiral-Raussin, 65, chez Mme Her-. mel, qui m'a présenté de remarquables dessins exécutés par un médium; ils reproduisent la faune et la flore, immédiatement identifiées par mon guide et reconnus par moi : d’une planète du sys- fème de Sirius, de Mars, Vénus, Neptune. Docu- ments précieux ».
Pour vous convaincre, je n'ai que ma sincérité.
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Avertissement ESS
Ille Marguerite Volf, médium chargë par son de d'annoncer la prochaine Réinearnation du ist en France, a donné vingt conférences gra- és à la Société de Géographie, 184, boulevard ht-Germain. Elle a fait le récit de visions quo- ennes qui ont débuté en février 1920, sans que l'y ait préparée, ni ambiance, ni pratiques pieuses, ni voyages, ni études psychiques. cours de ces conférences, elle a dépeint les ses d’une médiummité complexe, mystique, jphétique,scientifique, symbolique et cryptom- sique, qui lui est expliquée par son guide, depuis baoût.
Îlle Volf ne s'intitule pas vedette de spiritisme, Bobéit à des Ordres formels.
jale et créatrice, Dieu purifie progressivement Mhumanités diverses de l'Univers par les fluides.
8, c'est pour convaincre de la puissance des étricités insoupçonnées de l'Astral. Actuelle- nt, elle accomplit sa 373° mission.
On est prié de lire attentivement son exposé, ést assez évocateur pour qu'elle n'y ait rien buté. Elle laisse toute liberté de corser certaines ênes, si on le juge nécessaire.
les seuls détails qu’elle ait omis concernant lus, sont les suivants. Cette planète a la spécia- 6 de peindre de rose saumon la plupart des dises : beaucoup d’entre elles ont une façade très liolée. Style sans particularités, voûtes élevées, iêtres arrondies. ï
Les expressions ci-après: «air fait de roses, jar- Hs d'espace, atmosphères fleuries », signifient é l'atmosphère Vénusienne, au lieu d'être bleue LOmme la nôtre, est fleurie et ressemble, en di- Yerses régions, à des parterres enchantés.
M. Vorr.
us droits de traduction et de reproduction rdits pour tous pays.
Société de Géographie
184, BOULEVARD SAINT-GERMAIN
anche soir, 23 janvier 1921, à 9 h. précises.
“Conférence par Mile Marguerite Voli
és Vies antérieures. Service métapsychique Sur Vénus et sur Ia planète des Diamants, tuée derrière Neptune.
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Mesdames, Messieurs,
issez-moi formuler une incantation qui éveil- vos souvenirs. Puissent mes vies antérieures dre aux vôtres le jour, après la nuit profonde!
LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
Mémoire! Sois docile, mais ne livre, des siècles révolus, que les instants dorés, afin qu’ils soient des phares aux heures lourdes du présent.
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Rappelez-vous, nos rêves ne sont point caprices .
impénitents ; disciplinés, certains d'entre eux se déroulent invariablement dans le même cadre; les acteurs et les circonstances ne varient non plus jamais! Parfois, tirés brusquement du sommeil, vous dites : « C'est singulier, il me semble avoir déjà parcouru cette région et rencontré ces gens!» Vous essayez de reconstituer: néant.
Dieu, en nous fermant la porte du passé, nous
- éclaire l'avenir! Si nous nous souvenions, nous
ne serions plus que regrets, appréhension ou va- nité! Sa bonté nous soutient d'espoir!
Vivant avec une mère malade, je n’ai guère quitté la maison familiale et me consolais de cette per- manence, par les rêves, calqués les uns sur les autres, et divers, cependant. Au matin, je les contais, enthousiasmée, à cause des paysages ; ces nuits-là, ma mère m'entendait gémir et m'agiter. L'impression dominante était l'o ligation de m'iso- ler, de ruser, d'échapper à des fauves, à des pour- suites!
Malgré cette oppression inquiète, j'écrivais les lignes suivantes sur mon cahier de visions, en mars 1920.